Archives de catégorie : Notre théorie

La quadruple fonction des cinq plafonds

La solution de l’énigme concernant le rôle des cinq plafonds qui coiffent la chambre du roi dans la grande pyramide est apportée par le cinquième niveau de poutres en granite (1)

.

Celui-ci a été mis entre les chevrons calcaires, c’est à dire à un endroit ou il ne peut servir, ni de rehausse pour les chevrons, ni de buton.
Il ne fait donc que rajouter du poids (comme d’ailleurs les autres plafonds dont les poutres sont volontairement surdimensionnées) sur le premier plafond de la chambre.

Or à quoi cela peut-il servir de rajouter autant de poids sur le plafond d’un tombeau ?

Strictement à rien !

Par contre rajouter du poids sur le plafond d’une chambre en granite destinée à être remplie d’eau par des conduits inclinés sert à empêcher que la pression de l’air comprimé emprisonné par l’eau (3) ne soulève le premier plafond.



Certes la pression de l’air comprimé aurait pu être contenue par la voute en chevrons calcaire mais cette rehausse et le fait que les chevrons n’ont pas été mis plus hauts parlent pour l’existence d’une chambre secrète (2) accolée à cette rehausse et dont le niveau haut est couvert par la prolongation des chevrons de la chambre du roi.



Et si jamais il y avait une fuite par un des joints du plafond de la chambre du roi ? L’air comprimé puis l’eau qui passerait dans la chambre de Davison pourrait endommager la chambre secrète (2) car il n’y a plus assez de poids de granite au-dessus pour lutter contre les effets de la pression.

Les constructeurs le savaient et devaient donc prévoir une soupape de sécurité(4) permettant à l’air comprimé de se décompresser et à l’eau de s’évacuer. C’est ce qu’ils ont fait pour protéger la chambre secrète en reliant la chambre de Davison à la grande galerie. Ils ont bien sur aussi prévus des joints entre les poutres du plafond de la chambre de Davison pour canaliser une éventuelle fuite vers le passage.

Cette structure n’existe donc que parce qu’une chambre secrète est située à proximité. C’est sa seule utilité.

Elle prouve aussi que la chambre dite du roi avait comme fonction de recevoir de l’eau par ses conduits tout en assurant les fonctions suivantes :

1- Rajouter assez de poids sur le premier plafond de la chambre du roi pour éviter que la pression de l’air comprimé par l’eau à 3.4 bars ne le soulève.
C’est pour cette raison que toutes les poutres ont été volontairement surdimensionnées afin de peser plus lourd et que leur nombre est supérieur à celui nécessaire pour une simple rehausse.


2- Créer un espace assez haut pour permettre à la chambre secrète de se situer entre le dessus des poutres de la chambre de Davison et les chevrons calcaires.

3- Protéger la chambre secrète d’une éventuelle fuite d’air comprimée par un des joints du plafond de la chambre du roi. Ils ont mis des joints en plafond de la chambre de Davison et reliée celle ci à la grande galerie par un passage.


4-Permettre un niveau bas de l’entrée de la chambre secrète au niveau de l’arrivée de son couloir d’accès qui passe juste au-dessus de la grande galerie.

Si vous n’avez pas vu ça, c’est simplement que vous voulez à tout prix voir un tombeau au lieu de regarder ce qu’ont réellement fait les constructeurs de cette pyramide.

Reste maintenant à convaincre les égyptologues.

Voir aussi l’article Questions-Réponses à propos de ma vidéo concernant le rôle des cinq plafonds plats en granite.

Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

À propos du gros linteau situé au-dessus de l’entrée de la chambre dite “du roi”

Vous l’avez sans doute remarqué, l’entrée de la chambre dite “du roi” est surplombée par un énorme linteau en granite  lui même surplombé par une longue poutre linteau alors que celle dite “de la reine” n’a qu’un petit linteau en calcaire surmonté de deux autres petits linteaux calcaires. Pourquoi une telle différence de conception entre les deux chambres ?

Dans notre théorie, la chambre dite “du roi” est destinée à être remplie d’eau à l’aide de ses conduits. Or du fait de la hauteur de colonne d’eau possible dans les conduits, la pression dans la chambre variera entre 3.9 bars au sol et 3.4 bars au plafond.

Cette pression importante est sans effet sur les murs sud, est et ouest car ils sont maintenus par la masse des pierres de la pyramide mais elle repousserait sans problème des pierres situées sur le mur nord devant le vide de l’antichambre.

La solution retenue par les constructeurs pour contrer les effets de la pression hydrostatique au niveau du vide de l’antichambre a été de poser deux énormes linteaux de 1.28m de profondeur chacun (en jaune), l’un derrière l’autre  pour renvoyer les effets de la pression de l’eau de chaque coté des murs de l’antichambre.

Encore un dispositif technique qui fout bien en l’air l’hypothèse “tombeau” de cette chambre et qui accrédite d’autant plus le fait que la chambre dite “du roi” a été spécialement conçue pour recevoir de l’eau.

Mais me direz-vous, la chambre de la reine ayant servie de chambre de test ou de fermeture a aussi contenue de l’eau et n’a pas pour autant de gros linteau ! Normal , il n’y a pas d’antichambre derrière l’entrée de la chambre donc aucun risque que les pierres soient repoussées du fait de la pression.

Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

La raison d’être de la grande galerie


Pour la plupart des égyptologues, la raison d’être de la grande galerie reste un mystère.  Un vide de 47 mètres de long par 8.60m de hauteur. Une largeur de 2.10m ( 4 coudées) en partie basse et de 1.05m (2 coudées) en partie haute. 7 encorbellements , 36 poutres de couverture. Du jamais vu nul par ailleurs qu’en plein cœur de la grande pyramide.

Nous allons voir que dans notre théorie, la raison d’être et la forme de cette grande galerie s’expliquent très facilement et qu’en plus, ils ne pouvaient pas faire autrement.

Voici la liste de ces six fonctions.

1 – Permettre l’évacuation des 270 m3 d’eau contenus dans la chambre dite “du roi” et nécessaires pour faire fonctionner le mécanisme hydraulique.
C’est pour cette raison que le bas de la grande galerie a exactement la même forme que celle d’un égout en pente.

Une cunette centrale et deux banquettes latérale. Le schéma type d’un égout classique comme sur cette photographie.

2- Permettre le raccordement à l’évacuation en provenance de la grotte et l’envoi d’une partie de l’eau dans le couloir ascendant pour repousser les bouchons de granite.

Le raccordement à cette évacuation détermine son point bas. 

3- Permettre l’évacuation de l’eau en provenance de la soupape de sécurité.

Le raccordement à cette évacuation détermine son point haut ainsi que la largeur de son plafond pour qu’un homme puisse y rentrer et en sortir.

 

Voir l’explication concernant la soupape de sécurité.

4- Permettre de supporter le couloir d’accès à la chambre secrète.

La largeur standard d’un couloir étant de deux coudées, cela conditionnait aussi la largeur du plafond de la grande galerie.

Les blocs de couverture de la grande galerie servent à la fois de butons et de sol du couloir secret.

5- Permettre un passage d’homme entre le couloir secret et la grande galerie.

Il semblerait que la pierre située en haut du bas de la grande galerie n’ait pas pu être repoussée complètement. Cet éventuel passage n’est pas une certitude mais une bonne piste a explorer car le bloc en question est couvert par une poutre qui fait linteau.

6- Permettre l’économie du volume de pierres non posées grâce à cette grande galerie.

 Mine de rien c’est une sacrée économie.

La prise en compte de ces six fonctions lors du chantier de la grande pyramide imposait forcement l’existence d’une grande galerie et conditionnait aussi sa longueur et sa forme. Rien de mystérieux donc à partir du moment ou l’on s’écarte de la théorie officielle.

Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

Cheop’s Pyramid : A new theory to explain the internal architecture

 Until now Egyptologists and Architects who have analysed the pyramid have always reasoned it to have been constructed chronologically, that is to say from base to peak !

 The majority think that its internal architecture is tied to the fact that the Pharaoh could have died during construction and that it would therefore be necessary to store his body in some part whilst awaiting the end of the work.

 They would have created the underground chamber and the Queen’s chamber in anticipation of the Pharaoh’s premature death. As for the King’s chamber they apparently abandoned it following the discovery of cracks in the crossbeams of the ceiling and would have decided to store the body in another, hypothetic chamber, that is yet to be discovered. (LA CHAMBRE DE CHEOPS de Gilles Dormion chez FAYARD) Two provisional tombs for a single body and a third that is unused ? Unlikely ! Why did they not use one of the two temporary chambers after the discovery of these cracks ? The mystery lingers ! We therefore have three known chambers devoid of hieroglyphics and half a sarcophagus that is more resemblant of a trough and cannot even pass through the corridor leading up to it. The Pharaoh’s mummy would therefore have to have been transported on a stretcher before being put in his sarcophagus. Try to imagine the funeral procession passing through the descending corridor, the ascending corridor or grand gallery whilst having to pass on top of the granite plugs, and all this in the dark in a confined atmosphere and with a steep incline ! It is no longer a royal funeral but more French “INTERVILLES” game TV show.

 What if the King’s chamber was never destined to serve as tomb ?

 Can it be true that all those who have studied the monument have been looking for a tomb and therefore have been unable to see the real use for this chamber ?

 In every case it appears to demonstrate this with deeper analysis of the “relieving chamber” – this strange structure consisting of five successive granite ceilings covering the King’s chamber.

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 Cross section of the King’s chamber showing the 5 successive ceilings

 Gilles Dormion said it in his book “Khéop’s Chamber” published in 2004 by Fayard.

 “If the term ’relieving chamber’ is evocative it is not however really justified here. What would actually protect the King’s chamber from the considerable weight that it must absorb is the relieving keystones , the chevron that sits on top of the whole structure.”

 So then, what can the real aim of the constructors be in adding so many crossbeams, and therefore weight, between the King’s chamber and relieving keystones ?

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Longitudinal cross section of the King’s chamber. Extract from the book by Gilles Dormion (Kheop’s chamber)

 Almost 2200 tonnes of granite (coming from quarries situated 960 km from the grand pyramid), have also been added above the King’s chamber without apparent logic.

 When we think that the largest crossbeam borders on 63 tonnes and that it was necessary to hoist it up between 49m and 60m in height, it must have been for a very good reason !

 One explanation, the most advanced and serious to date, was that this structure served to raise the chevrons so as not to press on the grand gallery and support less weight. They operate then as chambers of elevation.

 This solution, even if it consists of a part of the structural truth, would not however stand up long to critical analysis. Not least that the Queen’s chamber, situated on a level clearly inferior to that of the King’s chamber, would have its own chevron arch, and it would have been a lot simpler to lay it horizontally along side the King’s chamber in the grand gallery to rectify the problem of the weight displacement.

 Those who support this hypothesis of elevation also admit that the internal architecture of this pyramid had been the subject of several modifications in the course of the works. The abandoning of the underground chamber and the Queen’s chamber seems to give them reason, but then since the modifications were on-running why did they not chose an easier solution to use and so avoid the transportation and handling of all these granite crossbeams ?

 But, what if the constructors hadn’t made a mistake ? What if there had simply been another logical reason for the position of the chamber ?

 If we look at it, these four supplemental levels of ceiling only support their own weight and carry their loads on the crossbeam of the first ceiling of the chamber. Why have all they been made to add more weight onto the crossbeams ? It is left then to the royal mummy to risk lifting the ceiling with his little muscular arms  ?

Examinations of another hypothesis !

 To truly understand the role of this structure it is necessary to reason in the sense of gravity (from high to low) and abandon the idea of a tomb. Abandonment is actually easy if we admit that the two shafts said to be for “Ventilation” that open out on the side of the pyramid run a huge risk to the mummy and the funeral embellishments. Apart from the circulation of air, bacteria, insects, sand and eventually rain it would have only taken someone to pour water into the shafts to drown the mummy and its royal furniture. Pillagers could have had the idea just to see where the water would exit. It is a risk Cheops would never have taken if he wanted to preserve his mummified body to ascend to the life eternal.

 Everything becomes clear if we start to look at the king’s chamber as a simple watertight granite vat supplied by two water feeding shafts and closed by a granite guillotine gate system (the portcullis chamber).

 So, what will happen if we fill it up with water from one or other of these shafts ?

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 With a column of water round 34 meters in height between the underside of the ceiling and the exterior of the shafts we will obtain a pressure of 3.4 bars or 34 tonnes per m² and would leave around one meter of compressed air in the top of the vat (Calculated from Mariotte’s law / Boyle’s law – the relationship between volume and pressure).

 This pressure would be sufficient to very easily elevate the ceiling constituting crossbeams of around sixteen tonnes, affording each one near six square meters in contact with the compressed air, unless of course they were held in place by the weight of the crossbeams above.

 To elevate 2200 tonnes spread out over (10.48m x 5.24m) = 54.91 m², it would be necessary for a pressure of 40 tonnes per m² whereas the column of water only produced 34 tonnes par m².

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 If we consider the first ceiling to be like a lid of a watertight vat then the floors above are acting as weights in this lid to prevent the elevation. A calculation effectuated by the structural engineer to demonstrate that the crossbeams of the ceiling could have easily held the pressure without breaking but that they would be lifted without the weight of the structure above.

 This device is therefore proof positive that the constructors wanted to battle against the pressure.

 In case of escape they even had the foresight to add a security valve in the “passage” (see the longitudinal cross section of the King’s chamber) allowing the protection of the chalky rafters when evacuating the water towards the grand gallery.

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A lid sufficiently ballasted to resist the pressure

 The choice of a flat ceiling for this chamber is equally justified by the fact that the surface in contact with the pressure is a lot weaker than those on covering made of rafters. Moreover, the pressure on the ceiling is uniformly distributed whereas in the case of rafters the pressure would be stronger on the base of the rafter than on the roof, clearly augmenting the risk of collapse in the rafter’s gap.

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 As soon as we forget the history of the tomb it is surprising to diagnose from the longitudinal cross section of this “King’s chamber” that it strangely resembles a sort of hydraulic piston.

 What if its paving had been conceived to descend under the effect of the pressure ?

 Such a device appears good and to have been tested by the constructors in the Queen’s chamber. Her floor is lowered, without logical reason, 54 cm in relation to the level of her access corridor, and the surface area of the depression on the Queen’s chamber and the lowered corridor is within a few centimeters of the granite floor area of the King’s chamber and the chamber of portcullises.

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Step seen in the Queen’s chamber

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 Sketch in cm showing that the passageways of the two chambers would almost have the same axis if there was no step. Have the constructors made an experiment in sinking the floor of the Queen’s chamber ?

 It suffices therefore that the paving of the King’s chamber is sunk by 54 cm to obtain an automatic liberation of the water without human intervention. The water escapes by the portcullises that follow the granite floor’s descent.

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 The fourth portcullis is fixed to the antechamber functions as a nozzle in order to avoid damaging the chalky wall between it and the grand gallery.

 You are asking yourself why the grand gallery resembles a sloping sewer ? Two lateral benches and a central drain ! It even has a step in the high part that was originally cut in a V to orientate the residual water towards the drain.

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 Photograph dated 1910 showing the step cut with a V situated in the top of the grand gallery.

 To come back to the “relieving chambers” or rather now to the “lid loading floors” you understand that this structure not only correctly explains that it is a box battling against the pressure but that it loses all other use !

 It would therefore be good for Egyptologists to admit the possibility that what they have taken to be the King’s chamber is in fact just a watertight vat for a primitive hydraulic piston.

 Accepting this idea will not only be a major discovery for humanity but will also allow a newed research in the pyramid from a new base. Until now thought was that the portcullises were destined to prevent looters from entering but now it is evident that they are to prevent water from leaving. It is for this reason that they have been by-passed so easily.

 In fact all logical investigative thought on this matter has to be restarted !

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New interior plan

 If we follow the progress of the free-flowing water it engulfs the ascending corridor until the granite plugs. As the ascending corridor is filled up and the weight of the column of water grows the first plug in the descending corridor seals the passage towards the subterranean chamber. The excess water is evacuated by the well (at the bottom of the grand gallery) towards the subterranean chamber, which was used only as a receptacle.

 This explains why this chamber has not been completed ! It was not acting as a provisional tomb but of a simple vat destined to receive water, and probably sand also, for a temporary mechanism.

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Subterranean chamber

 So, to the Queen’s chamber. It simply served to test the sinking mechanism of the floor, also before the shafts were put to use they reached the same level as the King’s chamber. It only acted as a test chamber and not as another provisional tomb as is held in certain official theories.

So, let’s look at the King’s chamber.

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 We can easily imagine that the pressure obtained by the filling of the shafts could also move the blocks, which fitted with holes, would allow the free flowing of the sand through the shafts allowing the moving of the blocks in the level above the King’s chamber and so opening the true doors of the pyramid.

 The King’s chamber would therefore only be a level switch. A simple hydraulic lock !

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Click to download mechanism sketchup 6 model.

 Key

  Existing

 1- King’s chamber.

 2- Queen’s chamber.

 3- Subterranean chamber.

 4- Grand gallery.

 5- Portcullis chamber.

 Supposed

 A- Crossbeam with hole (the sand switch).

 B- Superior shaft full of sand.

 C- Inferior shaft empty towards the floor of the subterranean chamber.

 D- Shaft full of sand towards the opening mechanism of the real doors.

 The existence of a vertical shaft descending to the floor of the subterranean chamber alone explains the inclination of the north shaft and why it is shorter in length than the ones of the Queen’s chamber.

 It further explains the presence of the subterranean chamber as the distance between the walls in any other construction would not be sufficient to support the weight above unless it was a natural chamber dug out from the chalk.

 Of course, it would remain as a chalk membrane in the ceiling of the subterranean chamber but could it yield under the weight of the sand above if the shafts were full after activating the mechanism ?

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 Preparation for a shaft in the subterranean chamber ceiling

 We can almost follow this theory like footprints in the pyramid !

 It will be most interesting if Dr Zahi Hawass (Secretary General of the Supreme Council of Eqyptian Antiquities) could check this preparation for a shaft in the ceiling of the subterranean chamber using a sonar scanner.

 If there was a vertical shaft behind it would be proof positive of the existence of a secret opening mechanism camouflaged in the heart of this pyramid.

 In this case we can be sure that one or more of these secret chambers clearly exist and that they have remained unviolated.

 For all knowledge of the position of these secret rooms and all details of this theory read the book by Philippe Lheureux and Stéphanie Martin “THE GREAT PYRAMID OF EGYPT – The seven disturbing truths”.

 The authors also invite you to view their book where you will discover other interesting elements not present in this article. 

 This french article was translated into English by Jonnie Hurn

 

À l’attention des égyptologues

 Notre théorie vient s’ajouter à la longue liste des théories concernant la grande pyramide. Elle propose une vision purement technique de son architecture interne remettant en cause la destination finale des trois chambres connues.

 Vous n’y trouverez ni ésotérisme, ni dérives mathématiques, religieuses ou astronomiques.

 Ecoutez nous, il y a vraiment du nouveau concernant cette pyramide.

 Ce site vous est dédié si vous avez l’esprit ouvert, du moins un peu plus que celui de Jean-Pierre ADAM architecte et égyptologue au CNRS qui déclarait dans une Émission de France Culture le 21 février 2007 à propos de la pyramide de Chéops.

“Tout nouveau dossier qui arrive dans notre bureau peut être éliminé d’office car on sait d’avance que c’est une ineptie.”

 Bien entendu, nous ne vous demandons pas de nous croire sur parole. Cette théorie doit être vérifiée sur place et cette opportunité vous est offerte.

Grâce à elle vous pourrez peut être rentrer avec nous dans l’histoire et permettre la plus grande découverte archéologique de tous les temps.

À vous de jouer et si vous avez des questions , n’hésitez pas.

Cordialement

Philippe Lheureux et Stéphanie Martin

Les constructeurs de la grande pyramide ont-ils vu les fissures au plafond de la chambre du roi ?

 Dans son livre “La chambre de Chéops” publié aux editions Fayard, Gilles Dormion pense que la fissuration des poutres de la chambre du roi est un accident qui a eu lieu avant la fermeture de la pyramide de Chéops et au grand dam des constructeurs.

 Nous le citons : Plusieurs indices flagrants attestent en effet que ceux-ci ont fait face à l’évènement. En de telles circonstances, trois interventions étaient possibles, étayer, vérifier, réparer. On trouve effectivement trace de ses trois interventions.

 Etayer. Lorsque les fissures ont été constatées, la première mesure urgente consistait à étayer immédiatement. Or le plafond de la chambre porte des marques caractéristiques : ce sont des marques oblongues brunâtres situées sous les extrémités de chaque poutre de granit, exactement la ou il fallait placer les étais.

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 Photographie du plafond prise après les travaux de restauration.

 Les joints blancs entre les poutres ont été repeints en noir et les traces de bavures nettoyées.

 Vérifier. Dans un second temps, il importa de constater la nature, l’étendue et, si possible, la cause des dégâts, afin de tenter d’y apporter un remède. La seule façon de procéder consistait à aller vérifier l’état de la superstructure au dessus du plafond de la chambre. C’est sans nul doute dans ce but que fut creusé le boyau d’accès à la première chambre de “décharge”.

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 Réparer. L’indice le plus frappant est, sans conteste, l’existence de restes de mortiers au droit des fissures de plusieurs poutres.

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

 Cette façon de voir les évènements qui se sont produits dans cette pyramide a emporté l’adhésion de la plupart des égyptologues au point que certains considèrent maintenant comme un acte de révisionnisme, le fait des les contester. Voici ce que l’on pouvait d’ailleurs lire récemment sur le blog pyramidales en réponse à un de nos articles prétendant démontrer que les constructeurs n’avaient pas vu les fissures.

 Or, quelles que soient ces théories ou hypothèses, pouvant éventuellement faire l’objet d’échanges de points de vue entre spécialistes concernés, il est certaines découvertes avérées ou certitudes scientifiques qui, au nom même de la plus élémentaire rigueur intellectuelle, doivent être reconnues comme telles, sous peine de pourrir la sérénité du débat. La recherche scientifique et la vérité historique se doivent de respecter une éthique et une honnêteté intellectuelle sans lesquelles la porte est grande ouverte à toutes les fraudes et compromissions, ainsi qu’aux dérives qui entacheraient la crédibilité des découvertes. Il est trop facile de tordre ou mépriser certains constats indéniables, sous prétexte de défendre une théorie personnelle, aussi respectable puisse-t-elle être “subjectivement”.

 Le sujet est donc “sensible” car en fait, s’il s’avère que les constructeurs n’ont pas vu les fissures, la seule explication possible au passage reliant la chambre de Davison à la grande galerie est notre théorie et son rôle de soupape de sécurité.

Constats indéniables ?

 Etayer. Les constructeurs connaissaient parfaitement le poids de leurs poutres, près de 60 tonnes (dont 42 tonnes environ à supporter) et leur position à 5.84m du sol de la chambre fait qu’aucun étais de l’époque n’aurait pu les supporter sans flamber ( terme technique indiquant une déformation en arc des étais). La largeur même des marques brunes, la position de certaines au ras des murs et surtout le fait qu’elles sont recouvertes par les fameuses traces de plâtre au droit des fissures démontre clairement que ces marques existaient avant la mise en place des poutres et ne sont nullement imputables à la présence d’étais. Elles ont parfaitement pu être causées pendant l’entrepôt sur chantier.

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Pour en revenir à l’étayage, il faut aussi prendre en compte :

1- Que les constructeurs ne risquaient pas de passer par le couloir ascendant avec des étais de 5.84 m. C’est important parce qu’empiler des morceaux de bois acheminés par le puits jusqu’à 5.84m n’est pas évident et qu’un étais fait de deux ou trois parties clouées perd en résistance.

2 – Que les les marques brunes au plafond de la chambre ne sont pas suivies de marques identiques sur le dallage de la chambre, ce qui aurait du être le cas s’il y avait eu étayage.

3- Que suivant la version officielle, l’entrée de la chambre était rétrécie par les poteaux qui soutenaient les herses et encombrée par les cordages des herses pincés par la mâchoire de la herse fixe.

4- Qu’à l’époque, le seul système d’éclairage était des torches ou des lampes à huile grandes consommatrices d’oxygène dans un endroit plutôt mal ventilé.

5- Qu’il ne sert absolument à rien de mettre des étais puis de les enlever sans avoir rien réparé.

Vérifier. Dans ce cas, les constructeurs auraient fait le travail à moitié. Ils savaient que les poutres des niveaux supérieurs avaient une section inférieure à celles du premier plafond, donc quelles étaient moins résistantes et pourtant il n’ont pas jugé bon d’aller voir ce qui se passait au dessus de la chambre de Davison. La rupture totale d’une des poutres des niveaux supérieurs aurait pu entrainer l’effondrement d’une partie de la structure dans le tombeau royal.

À noter que la théorie de Gilles Dormion n’explique pas pourquoi le plafond de la chambre de Davison comporte des joints entre les poutres de même nature que ceux du plafond de la chambre du roi. Ils étaient parfaitement inutiles dans le cadre d’un tombeau.

Réparer. La aussi les anciennes photographies du plafond de la chambre du roi parlent clairement pour des traces de bavures liées à une translation sud-nord des poutres lors de leur mise en place.

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 Sur cette photographie, on remarque d’ailleurs très bien la présence d’un joint blanc entre le mur sud et les poutres.

 Regardez bien les photographies, vous constaterez comme nous que les bavures assimilées à des témoins au plâtre par certains égyptologues recouvrent les marques brunes des étais et qu’elles sont simplement liées à la mise en place des poutres.

 Si tentative de réparation il y avait eu , toutes les fissures auraient été comblées or ce n’est pas le cas. Seul 50 cm de fissures ont un peu de mortier au droit et même celles du dessus n’ont pas été comblées.

 Le fait qu’une fissure apparaisse à coté d’une bavure n’est en aucun cas une trace de tentative de réparation.

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 Sur cette photographie d’une des fissures dans la chambre de Davison (extraite du livre de Gilles Dormion, la chambre de Chéops), vous constaterez comme nous qu’aucun plâtre n’a été mis dans les fissures. C’était pourtant plus facile à faire qu’en sous-face. Si les constructeurs avaient réellement vu les fissures , ils auraient tenté de rattraper l’accident avec un doublage porteur en granit le long du mur sud.

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La chambre aurait perdu un mètre en largeur mais la solidité de l’ensemble aurait été renforcée.

Notre vision des choses est d’ailleurs confirmée par les témoignages des premiers explorateurs de la pyramide.

Le colonel Coutelle, suite à l’expédition d’Égypte de 1798, écrit dans la Description d’Égypte : “Le plafond de la chambre [du roi] est formé de pièces monolithes longues de plus de 6 mètres (18 pieds et demi). Il y en neuf ainsi placées en travers : chacune doit avoir au moins 130 pieds cubes et peser vingt milliers. Même remarque ici que dans la galerie et tous les canaux, point de tassement, point d’ébranlement visible ; rien ne s’est déplacé depuis l’origine, puisque tout y est parfaitement d’aplomb ou de niveau. Le granit des parois est si poli et si dur qu’on a vainement essayé d’y graver des noms : tous ceux qu’on y lit sont tracés au crayon. En général, tout cet ouvrage est de la plus parfaite exécution, et l’appareil est admirable.” …/… “Cette précaution [le fait d’avoir construit cette chambre au-dessus de la chambre du Roi] n’était pas tout-à-fait inutile ; plusieurs pierres de ce second plafond sont fendues à une petite distance de leur portée et les blocs de granit qui les supportent sont éclatés sur les bords, par le poids des pierres posées en décharge sur l’extrémité de ce plafond, et par celui de la masse supérieure.”

 À partir du moment ou il écrit que la précaution d’avoir fait une autre chambre au dessus de celle du roi n’était pas tout-à-fait-inutile, c’est que d’après lui, elle a rempli son rôle protecteur et que les poutres du plafond de la chambre du roi sont restées intactes jusqu’à la date de son observation. On sait aussi qu’à cette époque, les poutres du second plafond étaient fissurées.

En conclusion

Pas d’étayage , vérification incomplète et aucune réparation.

 La théorie de Gilles Dormion n’est pas capable d’expliquer le manque de finition du plafond (absence de nettoyage des bavures dans un tombeau royal). Elle n’est pas non plus capable d’expliquer pourquoi le plafond de la chambre de Davison possède des joints entre les poutres de même nature que ceux de la chambre du roi.

 D’autre part , s’il n’y a eu ni étayage ni réparation , pourquoi y aurait-il eu vérification ? Pourquoi les constructeurs auraient-ils passés un temps fou à creuser un passage entre la grande galerie et la chambre de Davison ? Il faut savoir aussi que la présence de joints en plafond de la chambre de Davison rend obligatoire la création d’un passage alors pourquoi celui-ci aurait-il été crée pour aller vérifier une fissuration plutôt que pour faire les joints ?

 On peut donc en déduire qu’il n’y a aucune chance pour que les constructeurs aient vu les fissures et (n’en déplaise aux égyptologues qui donnent raison à Gilles Dormion) et que seule notre théorie (pour l’instant) explique parfaitement le rôle du passage entre la grande galerie et la chambre de Davison.

 Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

Et un, et deux, et trois bouchons de granite

  D’après la théorie officielle (qui considère la pyramide de Chéops comme un tombeau), la mise en place finale de ces trois bouchons en bas du couloir ascendant a été réalisée après l’inhumation du pharaon dans la chambre du roi.

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  Avant la fermeture définitive du tombeau, les bouchons étaient donc forcement entreposés dans la grande galerie.

 D’après certains chercheurs (Pierre Crozat puis Jean-Pierre Houdin), ils auraient même pu servir auparavant, de contrepoids pour hisser les poutres de la chambre du roi. Leur présence dans la grande galerie s’imposait donc sur une sorte de chariot circulant le long du plan incliné.
On sait aussi, d’après les relevés de Gilles Dormion visibles dans son livre « La chambre de Chéops », que le bas du couloir ascendant était légèrement plus étroit que les bouchons. C’est pour cette raison qu’ils sont restés coincés et cela prouve qu’ils ne pouvaient pas venir de la descenderie (Couloir qui descend vers la chambre souterraine).

Après l’inhumation, les ouvriers devaient refermer les trois herses de l’antichambre puis repousser les trois bouchons de granite jusqu’en bas du couloir ascendant. Ils devaient ensuite descendre par le puits qui relie le bas de la grande galerie au bas de la descenderie et remonter cette dernière pour sortir à l’air libre (suivez les flèches).

D’après les égyptologues, c’est pour permettre la sortie des ouvriers que le premier bouchon s’arrête en plafond de la descenderie. Mais alors, qu’est ce qui empêchait les pilleurs de refaire le chemin inverse et contourner ainsi les bouchons ?
Mettre une porte blindée et laisser une fenêtre ouverte, quel est l’intérêt réel pour éviter les vols ?
La question est importante car une fois les ouvriers sortis, pourquoi ne pas avoir prévu de laisser glisser le premier bouchon de granite dans la descenderie ?

Et surtout : Pourquoi ne pas s’être évité la galère de la mise en place des trois bouchons à partir de la grande galerie en les glissant directement de l’extérieur dans la descenderie ?

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Fermeture idéale masquant le couloir ascendant

Les chercheurs cités plus haut seront tentés de répondre que c’est la preuve que ces bouchons ont servis de contrepoids dans la grande galerie avant d’être libérés et venir se coincer en bas du couloir ascendant. On a un tombeau et des bouchons en bas d’une pente alors pourquoi chercher plus loin ?

Dans son livre « la chambre de Chéops » Gilles Dormion pense que même bien camouflé par un plaquage calcaire, l’embranchement vers le couloir ascendant aurait été clairement visible car il est moins large que le plafond de la descenderie.

D’autre part, la liaison descenderie-puits creusée dans le calcaire naturel était impossible à masquer. Les constructeurs n’ont donc pas cherché à créer un leurre pour attirer d’éventuels pilleurs vers la chambre souterraine et ceci d’autant plus que cette dernière n’était pas terminée !

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Image extraite du livre de Gilles Dormion « La chambre de Chéops »
Solution réalisée par les constructeurs

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Photographie John et Edgar MORTON

 Remarquez au passage que l’existence d’un joint au pourtour du bloc laissé en plafond de la descenderie montre la volonté des constructeurs de le laisser à cet endroit.
Ce joint parfaitement visible pose un autre problème : il n’est pas vraiment compatible avec une mise en place du premier bouchon par glissement. En effet, si l’on enduit les quatre faces du dernier bloc calcaire de la partie creusée du couloir ascendant avec du mortier et qu’on repousse un bloc de granite dedans, la matière du joint va forcément former un bourrelet devant le bloc du fait des frottements. Le joint a forcément du être nettoyé après coup mais pourquoi ? D’après ce que l’on constate en plafond de la chambre du roi, le nettoyage n’avait pas l’air d’être leur préoccupation première. De plus, si ce bloc était destiné à être masqué par un revêtement calcaire, à quoi servait ce joint ?
Observons de plus près ces blocs.

Ascending passage 2

La question de leur mise en place après coup a-t-elle vraiment fait l’objet d’une étude sérieuse ? A la vue de ces photographies, on est en droit d’en douter. Qui peut raisonnablement penser que malgré la pente de 26°10’37″, les trois blocs de granite ont pu facilement glisser de la grande galerie jusqu’au bas du couloir ascendant. Et on imagine difficilement un ou deux hommes pousser avec leurs pieds pour les faire glisser dans le couloir.
Pour qu’un bloc de près de cinq tonnes de granite glisse sur du calcaire, il faut limiter le frottement et ce dernier peut s’exercer sur au moins deux parois (sol et mur) et parfois trois comme sur cette photographie.

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 Remarquez comme le dernier bloc de granite est collé au calcaire. On ne pourrait même pas passer une lame de rasoir entre les pierres.
Remarquez aussi l’excroissance rocheuse le long du mur droit. Comment le bloc est-il arrivé en bas sans la percuter ?

La logique qui voudrait que le couloir ascendant ait été réalisé sans aucune aspérité pouvant gêner la descente des bouchons  est remise en cause par le fait que le tiers inférieur du couloir ascendant a été creusé dans des blocs déjà mis en place.

The ascending passage

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D’autre part, tout le bas du couloir ascendant a été creusé dans des blocs de calcaire déjà mis en place. Il y a mieux pour éviter les frottements !

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 Et que penser du bord d’attaque en dents de scie du premier bouchons ? pourquoi n’a t-il pas été arrondi pour faciliter le glissement ?
Regardons mieux encore ce premier bouchon. Il a un joint périmétrique parfait et sa pierre de couverture forme un linteau incliné dans le sens du couloir ascendant.  Exactement comme si on l’avait posé là puis recouvert avec un bloc calcaire.

 Où sont les coups de burins caractéristiques d’un couloir creusé dans des blocs déjà mis en place ?
Même le plafond visible entre deux blocs bouchons est parfaitement lisse comme si les pierres de couverture avaient été parfaitement posées au-dessus des bouchons.

À la vue de ces photographies, on est vraiment en droit de se demander si les trois blocs bouchons n’ont pas plutôt étés mis en place, dès le début du chantier, en bas du couloir ascendant ! Les constructeurs auraient ensuite creusé le couloir entre la partie appareillée et les bouchons.


Pour nous, la chambre dite “du roi” était une cuve destinée à être remplie d’eau et les bouchons de granite ne servaient qu’à interdire l’accès à la chambre souterraine après libération du sable et de l’eau du mécanisme.
Il faut bien admettre que si le couloir ascendant était obturé dès l’origine de la construction par trois bouchons de granite, cela remet complètement en cause la destination « tombeau » de la chambre du roi.
Il est difficile d’imaginer qu’un pharaon comme Chéops laisse acheminer sa momie par le puits qui relie le bas de la grande galerie à la descenderie. Il aurait fallu l’accrocher par les pieds ou la tête pour la hisser.
Ce point est donc un élément essentiel pour la compréhension de la véritable fonction de la chambre du roi. S’il est confirmé par les égyptologues, cela veut dire non seulement que la pyramide n’était pas un tombeau ni un lieu initiatique mais aussi qu’aucun ascenseur à pierre lesté avec les bouchons de granite n’a circulé dans la grande galerie.
Pour faire un peu d’humour on pourrait dire que le grand cru (*) officiel a comme un goût de bouchon.
(*) du verbe croire

 Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

Les incohérences de la théorie des trois projets successifs

 D’après les dires de certains égyptologues (Ludwig Borchardt et Jean-Philippe Lauer), l’architecture interne de la grande pyramide  s’explique aisément par le changement de projet de tombeau en cours de construction. Plébiscité par Gilles Dormion dans son livre “La chambre de Chéops”, cette hypothèse implique que les constructeurs ont pendant toute la durée du chantier, oscillés entre deux objectifs différents.

 A savoir :

1- La création la plus rapide d’un tombeau afin de pouvoir faire face à un décès prématuré du pharaon.

2- La recherche du meilleur emplacement possible pour ce tombeau.

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 Leur première idée (en bleu foncé sur la coupe) aurait donc été de construire une chambre souterraine pour servir de tombeau définitif. Il faut savoir que le tiers inférieur du couloir ascendant (en rouge sur la coupe) n’était pas prévu à l’origine et a été creusé par la suite pour réaliser la jonction entre la partie appareillée (construite) de ce couloir et la descenderie (couloir qui descend vers la chambre souterraine). Pour les égyptologues, cela prouve qu’une nouvelle idée de tombeau a vu le jour lors de la construction de l’entrée de la descenderie (en bleu clair sur la coupe).

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  L’inachèvement de la chambre souterraine est aussi pour eux la “preuve” que ce projet de tombeau a bien été abandonné dès l’idée de construction de la chambre de la reine (en orange sur la coupe).

 Si l’on en juge ensuite par l’existence de la chambre du roi (en jaune sur la coupe) et par l’arrêt des conduits de la chambre de la reine avant la façade, on en déduit forcement un autre changement de plan.

 Vu la hauteur de l’arrêt de ces conduits, le projet de la chambre de la reine aurait donc été abandonné dès que la chambre du roi serait devenue complètement opérationnelle et non dès la prise de décision de construire la grande galerie et la chambre du roi.

 Par la suite , le système de verrouillage du couloir ascendant par des bouchons de granit entreposés provisoirement dans la grande galerie, aurait rendu obligatoire le creusement du puits reliant le bas de la grande galerie à l’ancienne ventilation utilisée pendant les travaux de la descenderie et de la chambre souterraine. Ce puits devait permettre l’évacuation des ouvriers ayant mis en place les bouchons de granit et qui n’avaient visiblement pas l’intention de rester au service du pharaon dans l’au-delà :-).

 Selon les égyptologues qui utilisent le principe du rasoir d’Ockham , l’hypothèse la plus simple est la plus vraisemblable et il est inutile d’avancer une autre hypothèse puisque celle-ci suffit amplement à expliquer l’architecture interne de cette pyramide. Nous allons voir qu’ils se trompent et que cette explication ne tient pas plus la route que celle qui prétend que le soleil tourne autour de la terre.

La chambre souterraine

 Comme vous pouvez le remarquer sur la coupe , la chambre souterraine n’est pas au centre de la pyramide. Une telle erreur de positionnement est plus qu’étonnante pour un tombeau qui se voulait définitif dès le départ et pour des constructeurs ayant parfaitement réussi par la suite à centrer la chambre de la reine.

 Absolument rien pourtant n’empêchait à ce qu’elle soit centrée et les travaux auraient été plus courts.

 En regardant bien la coupe, on aperçoit qu’une partie du couloir horizontal se prolonge du coté sud de la chambre. C’est complètement anormal vu que l’entrée des chambres est toujours au Nord. Cette disposition laisse a penser qu’ils ont d’abord creusé le couloir puis sont revenus en arrière pour creuser la chambre souterraine au bon endroit.

 La création d’un tombeau provisoire-définitif aurait aussi été plus courte et plus facile en réalisant la première chambre au plus bas de la partie construite comme pour la pyramide de Khéphren (plan ci-dessous).

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 Pourquoi aller perdre son temps à creuser aussi profond ? L’argument du tombeau provisoire ne tient pas quand on choisi une solution qui prend un temps fou à réaliser. Qui peut raisonnablement envisager après autant d’efforts dépensés pour la réaliser que la chambre souterraine ait été abandonnée dès la prise de décision de construire la chambre de la reine ?

  Avez vous une idée du temps qu’il a fallu entre la prise de décision de construire un couloir ascendant et la finition de la chambre de la reine conduits compris ? Au moins huit à dix ans !

 Ils avaient donc largement le temps de finaliser la chambre souterraine pour palier à un décès prématuré de leur pharaon. Maintenant si la chambre souterraine a été abandonnée au moment où la chambre de la reine est devenue opérationnelle, cela voudrait dire que les constructeurs ont construit ces deux ouvrages simultanément et qu’ils ont fini la chambre de la reine avant ! Dans ce cas, cela vient contredire fortement l’hypothèse des changements de plan en cours de construction.

  À noter aussi, pendant qu’on y est, que la chambre souterraine avait un plafond plat et un volume important, bien plus important que celui de la chambre de la reine. Le pharaon passait ainsi d’un F4 à un studio 🙂

 En ce qui concerne la théorie de la serrure hydraulique, la chambre souterraine est censée être un volume de rétention destiné à recevoir le sable puis l’eau d’un mécanisme d’ouverture hydraulique libérant du sable.

Que dirait le principe rasoir d’Ockham pour une telle chambre ?

1- Que son volume doit être plus important que celui de l’eau contenue dans la chambre du roi et du sable qui doit s’écouler dans le conduit à sable.

2- Qu’elle est rendu obligatoire si l’on veut faire arriver un conduit à sable par son plafond car il est impossible d’arriver verticalement par le plafond d’une partie construite sans cisailler des poutres.

3- Qu’elle doit se situer sous le conduit à sable (décentrement) et assez profond pour que le poids de la pyramide n’endommage pas la chambre.

4- Qu’un volume de rétention n’a absolument pas besoin de finition.

Quelle hypothèse est donc la plus logique pour expliquer le volume, la position et le manque de finition de la chambre souterraine ?

La chambre de la reine

 La aussi, du fait de ces conduits arrêtés 15 mètres avant la façade, la chambre de la reine semble avoir été un projet de tombeau abandonné au profit de la chambre du roi.

 Le problème est que si la chambre de la reine a été à un moment de l’histoire considérée comme un tombeau définitif, comment expliquer que les conduits symboliques censés acheminer l’âme du pharaon vers les étoiles ne pointent pas vers la même zone du ciel que ceux de la chambre du roi ?

 Qu’ils changent de tombeau d’accord mais pourquoi changer de destination finale pour l’âme du pharaon ?

 Comment expliquer le fait qu’elle soit centrée, le choix du calcaire, du plafond en chevrons et de l’absence de herses alors que la chambre au-dessus est décentrée, en granit, avec un plafond plat et des herses ?

 Le moins que l’on puisse dire en observant la différence des tombeaux successifs est que les constructeurs n’avaient aucune suite dans les idées.

 Une chambre souterraine décentrée avec un plafond plat. Une chambre de la reine centrée, en calcaire avec un plafond en V inversé. Une chambre du roi décentrée , en granit avec 5 plafonds plats coiffés un plafond en V inversé. Et je vous passe l’idée de la grande galerie alors que la chambre de la reine et la chambre souterraine se contentait de couloirs étroits pour y accéder.

 Dans notre théorie, les conduits ne servaient pas à acheminer l’âme du pharaon vers les étoiles mais à obtenir une certaine pression hydraulique dans les chambres en les remplissant avec de l’eau.

 L’arrêt des conduits de la chambre avant la façade étant justifié par le fait qu’ils devaient générer la même hauteur de colonne d’eau, donc la même pression que ceux futurs de la chambre du roi.

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 Encore une fois, quelle théorie vous semble la plus logique pour expliquer la présence de conduits pourtant inexistants dans le premier projet de chambre souterraine ?

 D’un coté , on a la belle histoire des quatre conduits symboliques pour une seule âme, deux par tombeau et qui se dirigent tous vers directions du ciel différentes. Censés pointer sur des étoiles bien précises malgré un coude en partie basse empêchant de voir les étoiles, encore faudrait-il connaître la date et l’heure prise en compte pour cette affirmation. Les égyptologues ne sont pas censés ignorer que la terre tourne sur elle même tout en tournant autour du soleil. Une multitude d’étoiles peut donc correspondre à la position des conduits. Sortez dehors la nuit, levez les bras vers le ciel avec un angle quelconque , vous venez de désigner deux étoiles bien précises :-).

 Le plus amusant dans cette histoire d’âme qui a besoin de conduits pour sortir de la pyramide , c’est que le sarcophage avait un beau couvercle en granit. Si l’âme du pharaon avait besoin de conduits pour traverser la pierre, comment faisait-elle donc pour sortir du sarcophage ?

À noter aussi que le sarcophage était plus large que le couloir ascendant, ce qui fait qu’ils auraient du le positionner dans la chambre de la reine puis après avoir changé d’avis, le transférer dans la chambre du roi avant de mettre les bouchons de granit dans la grande galerie. Les égyptologues qui soutiennent la thèse des changements de projets sont-ils capables d’expliquer le franchissement de la marche avec le sarcophage et de nous montrer où sont les traces de frottement sur le calcaire du couloir de la chambre de la reine ?

 Du coté de la théorie de la serrure hydraulique, c’est plus simple et plus physique. Les conduits étaient destinés a être remplis d’eau pour obtenir une certaine pression à l’intérieur de la chambre de la reine et de la chambre du roi. Cette pression servait à repousser des pierres qui libéraient du sable. On a tout simplement affaire à une sorte de vérin hydraulique primitif dont la force finale est liée à la hauteur de colonne d’eau possible dans les conduits.

La chambre du roi et les chambres dites à tort “de décharges”

 Je pense avoir tout dit sur ces chambres dans les chapitres consacrés à notre théorie. Inutile d’y revenir. Ceci dit, au niveau du changement de plan je me dois de signaler six anomalies importantes liées à la construction de la chambre du roi.

1- Il n’y a que certains égyptologues pour imaginer que des ouvrages comme la grande galerie ou les chambres dites à tort “de décharge” s’improvisent en cours de construction ! La grande galerie commence au niveau bas de la chambre de la reine , elle a donc été commencée en même temps. Quant aux poutres en granit de 60 tonnes venant de carrières situées à près de 1000 km de la pyramide, il faut passer la commande, extraire les blocs, les polir sur 3 faces , les transporter à 1000 km de leur point d’origine puis les monter à plus de 50 m de haut alors qu’au départ rien n’était censé avoir été prévu pour.

2- La chambre du roi est décentrée vers le sud alors qu’absolument rien ne s’opposait à ce qu’elle soit centrée comme la chambre de la reine. La grande galerie aurait simplement été plus courte et la chambre du roi aurait protégé la chambre de la reine.

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La pyramide telle qu’elle aurait du être construite si c’était un tombeau.

 Comme vous pouvez le remarquer sur ce dessin, il aurait été très facile et plus simple pour les constructeurs de centrer la chambre du roi et la chambre souterraine. Seule la présence d’un mécanisme hydraulique libérant du sable impose ce décentrement des différentes chambres du fait de la présence d’un conduit vertical.

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3- Le couloir ascendant à une section légèrement inférieure à celle du sarcophage sans son couvercle. Cela obligeait forcement à acheminer la dépouille du pharaon sur un brancard.

4- Les poteaux de soutien des herses de la chambre des herses, utiles jusqu’à la mise en place du corps dans le sarcophage rétrécissaient l’entrée de la chambre de la valeur de leur section. La largeur du couloir menant à la chambre du roi faisant 103.5 cm , avec des poteaux en bois de seulement 25cmx25cm de section (en jaune sur le plan ci-dessous), il ne restait plus que 53.5cm pour passer. C’est plus que juste pour acheminer la momie et le mobilier funéraire dignement !

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 Si l’on en juge par les marques d’étais au plafond de la chambre du roi , les poteaux de soutien auraient aussi du laisser des traces sur le sol du fait la sève. Je vous laisse constater par vous-mêmes l’absence totale de traces compatibles avec la présence de poteaux en bois restés de nombreuses années en contact avec la pierre.

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 À noter que pour la théorie de la serrure hydraulique, c’est normal puisque les herses étaient mises en place dès le début en position fermées.

5 – Compte tenu qu’un seul des coté de la chambre des herses est munie d’encoches pour des rondins, la descente des herses avec l’aide de cordages est loin d’être facilité. Tout effort de traction aurait eu tendance à mettre les rondins de travers.

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 De plus compte tenu des rainures dans les murs et de l’espace entre les herses, il était impossible de changer un éventuel cordage défectueux. Les cordages utilisés ont donc du attendre le temps entre la mise en place des herses sur les poteaux et leur fermeture définitive. Avez-vous la moindre idée du poids d’une seule herse ? 1.30m de haut x 1.21m de large x 0.55m d’épaisseur x 2.7 t/m³densité du granite = 2.33 tonnes. Rien que pour la re-soulever avec quatre cordes maxi (en état usagé et posées sur un rondin non maintenu) , cela fait une traction 583 kg par cordes. Même en utilisant un contrepoids dans la grande galerie, le rondin va se mettre en travers et les cordes risquent de céder.

Les bouchons de granit

 La fermeture du couloir ascendant à l’aide de bouchons de granit relève de l’imbécilité pure et simple à partir du moment ou les bouchons ne descendent pas dans la descenderie pour condamner le contournement par le puits. Qu’est ce qui empêchait les ouvriers une fois sortis de glisser des blocs de granit dans la descenderie pour condamner le passage ? RIEN ! Qu’est ce qui empêchait de glisser directement des blocs dans la descenderie pour ne pas avoir à les mettre en place dans le couloir ascendant à partir de la grande galerie ? RIEN !

L’utilisation de la chambre de la reine

 La aussi , si les constructeurs avaient voulu changer de tombeau après avoir constaté une fissuration des poutres de la chambre du roi , ils auraient facilement pu utiliser la chambre de la reine. Après mise en place du corps, il suffisait de faire glisser les bouchons de granit dans l’entrée du couloir de la chambre de la reine et de compléter la couverture de la grande galerie pour que le couloir devienne totalement invisible aux pilleurs.

Conclusion

 Compte tenu des éléments à charge ci-dessus, je demande au égyptologues de bien vouloir rectifier leur position et d’admettre que la théorie des trois plans successifs n’explique absolument en rien l’architecture de cette pyramide. Pire, elle fait passer les constructeurs de cette pyramide pour des neuneus n’ayant aucune suite dans les idées et transformant l’acheminement de la momie et la fermeture du tombeau en un parcours du combattant digne d’Intervilles.

Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »

Points forts – Points faibles

Résumé de tous les points forts de notre théorie ainsi des points qui restent en attente d’une meilleure explication.

Points forts de notre théorie

1- Elle permet d’expliquer facilement le décalage en plan et en coupe des trois chambres principales de cette pyramide. (pour permettre le passage d’un conduit à sable vertical)

2-Elle rend logique la présence des cinq plafonds successifs au dessus de la chambre du roi et le gros monolithe au-dessus de son couloir d’accès ( lutte contre les effets de la pression hydraulique )

3-Elle rend obligatoire la présence de joints sur les deux premiers plafonds ainsi que la création d’un passage entre la chambre de Davison et la grande galerie. (soupape de sécurité)

4-Elle explique pourquoi les poutres du premier plafond sont plus hautes que celles des autres plafonds. (meilleure étanchéité des joints)

5-Elle explique par le  calcul pourquoi les constructeurs ont surdimensionnés les poutres des plafonds et ne se sont pas contentés de la section minimum de poutres ne devant supporter que leurs propres poids sur une longueur de 5.23m. (lutte contre le soulèvement du premier plafond par la pression)

6-Elle explique pourquoi les joints des poutres de la chambre du roi comportaient de nombreuses traces de bavures et pourquoi les constructeurs n’ont jamais vu la fissuration des poutres de la chambre du roi. (voir droit de réponse à JP Houdin)

7-Elle démontre que les traces brunâtres prises pour des marques d’étais n’en sont pas et qu’aucune fissure n’a fait l’objet d’un replâtrage du temps des constructeurs. (voir droit de réponse à JP Houdin)

8-Elle permettait de calculer au cm près la hauteur à laquelle s’arretaient les conduits de la chambre de la reine et ceci sans même y envoyer un robot. (même hauteur de colonne d’eau que ceux de la chambre du roi)

9-Elle explique pourquoi on a retrouvé ce qui ressemble fortement à du limon dans un des conduits de la chambre de la reine. (essais avec de l’eau boueuse du Nil)

10-Elle rend logique la création d’une chambre souterraine creusée dans le calcaire naturel et laissée en l’état. (arrivée d’un conduit vertical au dessus du plafond sans risquer de cisailler des poutres et volume de rétention).

11-Elle explique pourquoi la marque en plafond de la chambre souterraine coincide en position avec la seule pierre munie d’un linteau sur le mur nord de la chambre du roi. ( interrupteur à sable et conduit vertical)

12-Elle explique la raison du U inversé dans la construction des conduits. (seule façon d’assurer une étanchéité correcte)

13-Elle explique pourquoi le sarcophage était en si mauvais état et pourquoi on a jamais retrouvé son couvercle. (il servait de bouchon destiné à maintenir l’étanchéité argileuse entre lui et les herses).

14-Elle explique la trace d’éffraction en V inversé dans le linteau du couloir menant à la chambre du roi.(présence du sarcophage)

15-Elle explique la marche taillée en V en haut de la grande galerie. (orientation de l’eau dans le centre de la cunette)

16-Elle explique le volume et la forme de la grande galerie.(égout permettant de reprendre la soupape de sécurité et de faire diminuer la pression sur la couverture du couloir de la chambre de la reine)

17-Elle explique pourquoi les bouchons de granit ont été mis en place dès le début et pourquoi la moitié du couloir ascendant est creusé au lieu d’être appareillé.(vérrouillage de la descenderie après fonctionnement du mécanisme et pas de momie à monter par la)

18-Elle explique pourquoi le mur sud de la chambre du roi s’est affaissé . (présence d’une sape le  long du mur sud)

19-Elle explique le mauvais état du dallage de la chambre de la reine et la présence d’une marche dans son couloir. (enfoncement du plancher)

20-Elle explique ce qu’il y a au bout et au-dessus des conduits de la chambre de la reine. (présence d’un couloir)

21-Elle explique le double chevron au dessus de l’entrée de la pyramide. (véritable entrée vers la chambre secrète juste en dessous)

22-Elle rend logique la présence de conduits. (pour obtenir une pression hydraulique)

23- Elle rend logique l’utilisation du granit pour la chambre à pression.(étanchéité maximum sur une grande période)

24-Elle explique le décentrement des conduits et leur arrivée en bas des chambres. (utilisation de l’air comprimé comme réserve de pression )

25- Elle explique la quatrième herse fixe. (protection de la partie calcaire de la grande galerie lors de la libération de l’eau)

26- Elle explique pourquoi la grande galerie a un plafond plat. ( présence d’un couloir juste au-dessus)

27- Elle explique le double rôle des 5 plafonds situés au-dessus de la chambre du roi. (lutte contre la pression hydraulique et rehausse permettant de caser une chambre secrète à l’ouest grâce à la prolongation des chevrons)

28- Elle explique la position de la chambre secrète.

Points faibles de notre théorie

1-Comment ceux qui devaient ouvrir cette pyramide devait-ils procéder pour remplir les conduits extérieur d’eau ?

Quelques éléments de réponse. Un déluge ou des pluies diluviennes auraient pu remplir la cuve sans intervention humaine mais l’architecture interne parle plutôt pour une action humaine. La prise en compte de la présence du Nil à proximité, de l’ensablement naturel et du fait que le calcaire de façade est une pierre tendre sur laquelle il est facile de fixer des échelons ne satisfait pas pour autant les septiques qui oublient qu’ils n’ont que de 273 m³ d’eau maximum à monter ( en réalité 150 à 200 m³ suffisent pour déclencher le mécanisme ). En regard du nombre de pierres de 2.5 tonnes montées bien plus haut par les constructeurs , n’avoir que de l’eau à monter pour l’ouvrir est un vrai plaisir :-). D’autre part, compte tenu de la disparition du revêtement de façade, il est impossible de savoir si les constructeurs n’avaient pas originellement prévus  des escaliers pour accéder aux bouchons des  conduits  ainsi qu’un chéneau périmétrique. En cas de chéneau, un simple orage de 7 minutes aurait suffit pour déclencher le mécanisme.

2- Si la chambre de la reine était une chambre de tests , à partir du moment où ses conduits montent plus haut que la chambre du roi , que se seraient-il passé en cas de tests infructueux ?

En fait la aussi , tout dépends de la méthodologie de la construction de la pyramide. S’il s’agit de pierres moulées comme dans la théorie de Davidovits, les contraintes sont moins importantes qu’en cas de pierres taillées. Il faut aussi savoir que la pression de déclenchement est inférieure à celle maximum mais qu’il leur fallait aussi rejoindre une circulation interne pour amener l’eau. Il se peut aussi que la chambre de la reine ait servie  à actionner un mécanisme de fermeture à la fin du chantier.

3- La probabilité pour que les herses posées sur du sable descendent en même temps que le plancher de la chambre est peu probable.

C’est pour cette raison que nous avons proposé une variante dans notre livre “GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: les sept vérités qui dérangent”. En fait si seul les herses et le sarcophage descendent , ce dernier ne coincera plus correctement l’argile et l’eau sera libérée quand même par une belle fuite au niveau du joint mur sud-première herse.

Cet article reste ouvert à vos remarques. N’hésitez pas à nous faire partager vos doutes ou vos certitudes.

Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « GRANDE PYRAMIDE D’EGYPTE: Les sept vérités qui dérangent »